EDITORIAL
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          La Torah, ecrite et orale, est parfois impressionnante!
          Elle laisse la porte ouverte a ceux qui veulent croire
          qu'elle vient d'Ha-chem, mais aussi a ceux qui veulent croire
          l'inverse. Toutefois, elle
          donne, a certains endroits, des descriptions qui ne
          doivent laisser le doute a personne :
          sa source est bien divine, il serait
          impossible de dire le contraire.

          Nous en avons un exemple dans la Parasha de cette
          semaine (Chemini).

          La Torah definit quels sont les poissons purs, que
          l'on peut consommer, et
          les poissons impurs, que l'on ne peut pas consommer :
          ''Voici ce que vous
          pourrez manger de tout ce qui se trouve dans l'eau :
          tout poisson qui a des ecailles et des nageoires..
          vous pourrez les consommer''.

          Au moment de manger un poisson, l'homme peut donc tres
          facilement savoir s'il est casher ou non :
          il suffit de l'observer exterieurement. S'il
          possede des nageoires et des ecailles, il peut le consommer.

          Cependant, la Torah orale se pose une question : si
          l'homme n'a pas devant lui un poisson entier, mais un morceau de poisson,
          comment pourra t'il savoir s'il est casher ?

          La Michna repond :

          - Si l'on distingue des ecailles, on pourra le manger,
          car si ce poisson a des ecailles, il a obligatoirement des nageoires.
          - Si l'on distingue des nageoires, mais qu'on ne voit
          pas d'ecailles, il ne faudra pas le manger, car il est possible que ce
          poisson ait des ecailles,
          comme il est possible qu'il n'en n'ait pas.

          Puis, la Torah orale explique clairement (Nidda, 51b):
          ''Tout poisson qui a des ecailles, a des nageoires. Par contre, un poisson
          qui a des nageoires peut ne pas avoir d'ecailles''.

          On en deduit de la que, selon la Torah orale, il existe des poissons
          qui ont des nageoires, mais n'ont pas d'ecailles ; il existe
          des poissons qui n'ont ni nageoires ni ecailles ; mais il n'existe aucun
          poisson qui a des ecailles, sans avoir de nageoires.

          Comment la Torah orale peut-elle ''se permettre'' de
          donner, clair et net, un tel principe ? La Torah orale a ete ecrite, il y a
          plus de 1800 ans, comment peut-elle pretendre connaitre parfaitement les
          poissons pour affirmer que tout poisson qui a des ecailles a des
          nageoires ?

          Rappelons aussi qu'au moment de l'ecriture de la
          Michna, une partie des oceans n'avaient meme pas encore ete decouverte, sans
          parler de toutes les sortes de poissons que l'on ne connaissait pas...

          Aujourd'hui, les zoologues recensent quelques 25.000
          sortes de poissons...
          Et inutile de preciser que l'on n'a pas encore trouve
          un poisson qui contredise le principe enonce ci-dessus !

          ''D'ou nos Sages savaient-ils tout cela ? Ils
          l'avaient appris de Moshe Rabbenou, au moment ou la Torah a ete donnee sur le
          mont Sinai...''
          (Tossfoth dans H'oulin 66b).
 
 
 
 

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